Hunt

J'ai contacté « Joe » via Facebook il y a quelques années et il m'a demandé de l'appeler au téléphone.

Nous avons passé une bonne heure à parler de sa vie au sein du KOSB et de ce qu'il a fait après la guerre. (Il m'a même invité à venir passer la nuit ici si jamais je passais dans sa région !) Il m'a ensuite envoyé un CD avec des photos de chaque page du journal de guerre du 1er KOSB pour leur séjour en Normandie - ce qui m'a donné envie de créer ce site.

Je lui ai demandé s'il avait déjà fraternisé avec le groupe de cornemuses, mais il m'a répondu que la plupart des sections restaient entre elles. Il m'a dit qu'il aimait le son des cornemuses le matin* et qu'il s'allongeait souvent là pour les écouter tout en étant allongé dans son lit alors qu'il aurait dû aller faire ses « ablutions » et préparer son matériel !

Il a dit qu'il avait rejoint l'équipe le lendemain du jour où ils avaient été mitraillés par des Typhoon de la RAF, dans ce qui, espérons-le, était un cas d'erreur d'identité. Cela m'a rappelé une fois où mon grand-père m'a montré les cicatrices sur son dos, quand il avait été « obligé de se mettre à l'abri dans un énorme buisson d'épines alors que nous étions mitraillés par des Typhoon rouges ».

Un type vraiment sympa et dont je suis fier d'avoir fait la connaissance.

Richard Grayling

*Selon Arthur Looker , les joueurs de cornemuse du 1er Bataillon jouaient toujours « Johnny Cope » pour le réveil.